Le cloud computing est adopté par une grande majorité des entreprises high tech et de plus en plus de grands groupes. Les PME industrielles, elles aussi, se tournent peu à peu, vers ce nouveau mode d'hébergement des données.
Tour d’horizon ce qui le différencie des traditionnelles solutions IT on-premise.
Le cloud computing désigne une solution IT hébergée à distance et à laquelle on accède via un réseau (p.e. Google Slides). Il est à opposer aux solutions IT dites on-premises, c’est-à-dire qui sont installées localement sur l’infrastructure informatique propre de l’entreprise (p.e. Microsoft Powerpoint).
Ce nouveau mode d’hébergement des solutions IT a introduit une nouvelle façon de les commercialiser : le SaaS (pour Software as a Service). Ce nouveau business model consiste en la mise à disposition d’un logiciel gratuitement ou sous la forme d’un abonnement. Il est à opposer au modèle traditionnel des logiciels distribués sous forme de licence (p.e. Microsoft Powerpoint 2013). A noter que les solutions cloud sont obligatoirement commercialisées en SaaS tandis que les solutions on-premise peuvent être commercialisées sous forme de licence ou en SaaS (p.e. Office 365).
Enfin, le cloud computing recouvre 2 niveaux de service. Le premier consiste en la commercialisation par des hébergeurs d’espace de stockage et de serveurs de calculs, qui seront gérés à distance librement par l’utilisateur final (p.e. Microsoft Azure ou OVH). Le second consiste en la mise à disposition par les éditeurs de solutions logicielles hébergées à distance (p.e. le PLM en ligne Aletiq), et pour lesquelles c’est l’éditeur qui assure la gestion des espaces de stockage et des serveurs de calcul.
Apparu dans les années 2000, ce nouveau modèle s’est rapidement développé porté par les nombreux avantages qu’il offre en comparaison du modèle on-premise.
La sécurité des données a longtemps été un frein majeur au développement des solutions cloud au sein des entreprises. Et pour cause, Kroll Ontrack a montré que 60% des entreprises qui perdent leurs données déposent le bilan dans les 6 mois qui suivent.
Pourtant, il est aujourd’hui insensé de penser que le fait de maintenir ses données sur des serveurs locaux est plus sûr que de les stocker chez un hébergeur de données. Et cela est d’autant plus vrai pour les PME pour 2 raisons principales :
En comparaison, les hébergeurs de données disposent de système hardware récents, mis à jour autant que de besoin et situés sur des sites surveillés 24/7. Ils garantissent aussi des taux de disponibilité de vos logiciels et donnés impossibles à obtenir avec un système local et des sauvegardes régulières permettant de ne jamais perdre de données. La mutualisation de ces coûts leur permettant de proposer des niveaux de sécurité très importants à des prix maîtrisés.
Le second facteur qui a permis le développement des solutions cloud est leur facilité et leur rapidité de déploiement. Puisque les données et les logiciels sont stockés et hébergés sur des serveurs à distance, il n’y a pas de nouveau hardware ni de logiciels à installer in situ.
Le déploiement d’une solution cloud tient en 3 étapes :
En plus de ces étapes, l’installation d’un logiciel on-premise demande :
Lorsqu’on sait que la durée moyenne de déploiement d’un ERP ou d’un PLM on-premise est de 2 ans, la possibilité de gagner du temps (et de l’argent) sur cette phase de transition ne peut pas laisser indifférent.
Un autre avantage important des solutions IT cloud est leur flexibilité. Il vous suffira de 5 minutes pour ajouter un serveur, supprimer un compte ou augmenter la puissance de calcul.
Certains hébergeurs ont même poussé cette flexibilité à l’extrême. Chez Microsoft Azure par exemple, vous pouvez louer vos serveurs certaines heures de la journée ou certains jours par mois. Vous pouvez par exemple n’activer un puissant serveur de calcul que 4 heures la nuit et éteindre vos serveurs de données le week-end. Cela permet de diminuer la consommation énergétique et la facture d’autant. Et en cas de besoin, vous pouvez toujours redémarrer vos serveurs en quelques minutes.
A contrario, vos serveurs locaux doivent toujours être surdimensionnés pour absorber la future croissance de votre activité, et s’ils venaient à être insuffisants le coût de remplacement peut être prohibitif.
Finalement, les logiciels hébergés en cloud sont mis à jour régulièrement par les éditeurs, qui en font profiter gratuitement l’ensemble des utilisateurs.
En effet l’architecture cloud permet de n’avoir qu’un faible nombre d’instances du logiciel installées, dont l’éditeur de logiciel effectue lui-même la maintenance. Ainsi, ce dernier déploie les différentes mises à jour en continue et les utilisateurs ont en permanence accès à la dernière version du logiciel.
Au contraire, les solutions on-premise ne permettent pas à l’éditeur de logiciel de déployer lui-même les mises à jour. Ces dernières sont donc groupées dans une nouvelle version du logiciel dont il faut acheter la licence et qu’il faudra réinstaller sur les serveurs de l'entreprise.
Finalement, le modèle du cloud computing consiste en une meilleure répartition des rôles entre les différents acteurs :
Cette spécialisation a conduit à une nette amélioration de la qualité de service tout en maîtrisant les coûts dédiés à l’IT dans les entreprises, et ce malgré l’explosion du nombre de systèmes connectés et de données à traiter.